Nos revendications

 

1. Défendre notre système des retraites

Nous réaffirmons notre attachement à un système des retraites par répartition, juste et solidaire. Nous refusons donc les propositions qui visent à retarder le départ à la retraite et la diminution du montant des pensions, comme par exemple l’allongement de la durée de cotisation ou encore la désindexation des pensions de l’inflation.
Ces orientations, dans la continuité des réformes des vingt dernières années, ne feraient que contribuer à creuser les inégalités femmes-hommes.

2. Construire l’égalité professionnelle

Nous rappelons l’importance de construire une égalité professionnelle pleine et entière afin d’éliminer les inégalités tout au long de la vie, et donc au moment de la retraite : égalité salariale, revalorisation des métiers à prédominance féminine, création d’un service public de la petite enfance  ou encore une meilleure répartition des tâches domestiques et parentales.

3. Surcotiser les temps partiels sur la base d’un temps plein

Nous demandons la surcotisation des salaires à temps partiel sur la base d’un salaire à temps plein, surcotisation entièrement à la charge des entreprises, afin d’éviter que les salaires partiels ne se transforment en retraites partielles. Il s’agit aussi d’une désincitation au recours au temps partiel pour les entreprises et contribue donc à la lutte contre le temps partiel subi.

4. Supprimer la décote

Nous demandons la suppression de la décote qui n’est rien d’autre qu’une double peine venant diminuer le montant de la pension des plus précaires.

5. Revaloriser les basses pensions

Nous demandons la revalorisation des basses pensions et des minima de pension afin qu’aucune pension ne soit inférieure au seuil de pauvreté. Si celui-ci ne doit pas être un objectif en soi, cette revalorisation permettrait déjà de garantir plus d’autonomie aux retraitées les plus précaires.

6. Prendre en compte les années de formation et d’insertion dans les trimestres validés

Nous demandons la prise en compte des années de formation et d’insertion dans la durée d’assurance validée afin que les années de formation ne pénalisent pas encore plus celles et ceux qui font des études et entrent plus tard sur le marché du travail au moment de la retraite, dont les femmes qui sont majoritaires parmi les diplômé-e-s du supérieur.

7. Améliorer les droits familiaux

Enfin, nous demandons l’amélioration des avantages familiaux, notamment la majoration de pension pour 3 enfants et plus et l’assurance vieillesse des parents au foyer afin qu’ils compensent mieux l’impact des interruptions de carrières sur les salaires, à la fois pendant et après les interruptions d’activité, et en particulier l’impact sur l’évolution postérieure de la carrière et donc des salaires.